CCHA Report, 1 (1933-1934), 45-56
LA MISSION DE
JOHN CARROLL AU CANADA EN 1776
ET L'INTERDIT DU P. FLOQUET
Mais voyez l'hypocrisie des Membres du Congrès: le jour même oû ils rédigeaient leur Pétition au Roi, ils envoyaient une Adresse aux habitants de Québec, les invitant à se joindre à eux et leur assurant que la différence de religion ne préjudiciait en rien à une amitié cordiale avec eux. Pourquoi le Congrès tenait-il tant à détacher de l'Angleterre le Canada? A cause de l'importance stratégique de ce dernier. En venant par le Saint-Laurent et en établissant leur base à Québec et à Montréal, les forces britanniques pouvaient aisément isoler les colonies de la Nouvelle Angleterre. (3)
L'évêque de Québec, Mgr Briand, ne manqua pas de voir et de dénoncer le jeu perfide du Congrès. Au printemps de 1775, à la nouvelle de l'invasion du Canada par les troupes américaines, il publia, à la demande du gouverneur Carleton, un Mandement pour mettre ses fidèles en garde contre les séductions du Congrès, et les inviter à prêter main forte à l'armée du Roi pour repousser les envahisseurs. A était malheureusement un peu tard. Des émissaires américains avaient parcouru les campagnes québécoises, jetant aux portes des maisons des copies imprimées de l'Adresse du Congrès et avaient déjà gagné les sympathies du grand nombre des habitants. "L'esprit de la population est empoisonné par les mensonges de ces émissaires," écrivait Carleton à Lord Dartmouth. (4) "A quelques exceptions près, Les Canadiens n'ont pas voulu marcher, malgré tous les efforts du clergé, de la noblesse et des notables" Dans certaines parties de la province, ils prirent même une part active à l'entreprise des Rebelles.
On connaît le résultat de l'invasion. Montréal capitula le 13 novembre, devant l'armée de Montgomery arrivée par le lac Champlain. En décembre, celle d'Arnold, venue par la Beauce, entreprit le siège de Québec, mais échoua misérablement. Montgomery qui était accouru la renforcer trouva lui-même la mort.
On décida alors de reprendre la campagne d'opinion qui avait si bien réussi auparavant. En février 1776, le Congrès se réunit pour discuter le rapport de son comité secret sur l'invasion du Canada.
Le Comité de correspondance secrète, [lit-on dans le Jouurnals of the Continental Congress (5)] rapporte qu'il a conféré avec une personne qui vient d'arriver du Canada. ... Il dit que lorsque les Canadiens entendirent parler pour la première fois de la Dispute ils étaient en général pour le parti américain, mais que par l'influence du clergé et de la noblesse, qui n'avaient cessé de prêcher et de les persuader contre nous, ils sont plongés dans un état de doute et l'incertitude au sujet du parti à suivre. Que des journaux imprimés par les Tories à New-York leur ont été lus par les prêtres, leur assurant que notre dessin était de leur enlever leur religion aussi bien que leurs possessions... Qu'ils pensent alors qu'ils serait très profitable que quelques personnes du Congrès soient envoyées an Canada pour expliquer de vive voix au peuple la nature de notre Dispute avec l'Angleterre.Le 20 mars, les instructions étaient débattues et arrêtées par le Congrès. Voici, d'après le Journals of the Continental Congress, (7) celles qui avaient trait à la question religieuse:
Vous devrez de plus déclarer que nous tenons peur sacrés les doits de la conscience et vous pouvez promettre solennellement en notre nom à tous les habitants, le libre et pacifique exercice de leur religion, et au clergé la pleine, parfaite et paisible possession et jouissance de toutes ses propriétés; que le gouvernement de tout ce qui concerne sa religion et son clergé sera laissé entièrement entre les mains du bon peuple de cette province et de telle législature qu'il pourra établir; pourvu, toutefois que les chrétiens de toutes les autres dénominations aient également le droit de remplir les charges et de jouir des privilèges civils, et du libre exercice de leur religion et soient totalement exemptés de payer quelque impôt ou taxe que ce soit pour le support d'une religion quelconque.
Pourquoi le choix du Congrès se porta-t-il sur le P. John Carroll? C'était le cousin de Charles Carroll de Carrollton, et non son frère, comme l'ont généralement cru nos historiens. John Adams, écrivant à un ami en date du 18 février 1770, disait en parlant des membres du comité:Mais, s'il était convaincu que les Canadiens n'avaient pas ces motifs et que sa mission était vouée à un échec certain, pourquoi l'a-t-il acceptée quand même? Il n'a rien écrit qui nous permette de connaître sa pensée. On pourrait cependant croire vraisemblablement qu'en refusant il aurait été suspecté d'opposition aux projets du Congrès et aurait ainsi attiré de pires vexations à ses coréligionnaires déjà fort maltraités. Il est vrai d'autre part qu'en se prêtant au dessein du Congrès il s'exposait à scandaliser. Mais il ne s'y est prêté que passivement: il semble bien en effet que venu au Canada il n'y a pas travaillé effectivement à remplir la mission qu'on lui avait confiée C'est un beau cas de volontaire indirect que je livre à l'étude des théologiens qui m'entendent.
Donc, tandis que Charles Carroll de Carrollton, le plus en vue des catholiques laïques des Colonies, devait être reçu par les chefs du parti américain au Canada, comme persona grata, le P. Carroll, ex-jésuite par suite de la suppression de sa Compagnie en 1773, devait être reçu par Mgr Briand et le clergé canadien comme un des leurs, et devait faire pression sur eux par l'exposé des larges vues de tolérance auxqueles prétendait le Congrès en matière religieuse. (12)
Les Commissaires du Congrès et leur adjoint quittèrent New-York pour le Canada le 2 avril 1776. Le 29 au soir, ils étaient à Montréal. Le P. Cairoll n'ira pas plus loin. On sait peu de close de son séjour en cette ville. Le surlendemain, il s'empressa d'écrire à sa mère, pour lui raconter leur réception. Le soir de leur arrivée, ils furent accueillis sur le rivage par le Général Arnold et un grand nombre d'officiers et de notables, puis ils furent conduits à la maison du Général. On leur servit un grand soupes qui fut suivi d'une soirée de chants exécutés par des dames. C'est tout ca qu'a raconté le P. Carroll. Son cousin, Charles, a bien rédigé un Journal, (13) mais il n'y relate que les incidents du voyage, qu'il ne fit d'ailleurs qu'avec Franklin à l'aller et qu'avec Chase au retour. La seule allusion au P. Carroll est une note disant que le 12 mai, il quitta Montréal pour rejoindre le Dr Franklin à Saint-Jean.
Nos délégués logèrent chez M. Thomas Walker, (14) riche résidant de la ville et plein de sympathie pour les Bostonnais (c'est ainsi que les Canadiens appelaient les Rebelles). Naturellement, le P. Carroll rendit visite à son confrère le P. Pierre René Floquet, (15) supérieur de la résidence des Jésuites, alors située à l'endroit où se trouvent aujourd'hui le Palais de Justice et le Champ de Mars. Il lui présenta une lettre d'introduction du P. Farmer le Philadelphie. Il obtint de M. Montgolfier, vicaire général de Mgr Briand à Montréal, la permission de dire la messe chez le P. Floquet. II ne dîna chez lui qu'une fois. Mais il se rencontra souvent avec lui et le fameux rebelle canadien Du Calvet dans le jardin de ce dernier. J'en ai trouvé la preuve dans la déclaration assermentée que voici:
"Nicolas Coquerel dit Jolybois demeurant ordinairement dans la ville de Montréal, courier du Roi, de présent en la ville de Québec, déclare et affirme par serment qu'il a dans l'hiver de l'année mil sept cent soixante seize entendu dire que le Sr Pierre du Calvet fournissait ce la poudre et du plomb à l'armée rebele, quil a vu dans le printems le dit Sr du Calvet très souvent en conférence dans son jardin avec le père floquet Jésuite et un autre homme venu des colonies américaines à Montréal qu'on disait être aussi un jésuite. Ce qu'il a fait remarquer â plusieurs de ses voisins. Il déclare de plus qu'il a connaissance par son fils que son confesseur Prêtre du Séminaire de Montréal lay avait refusé l'absolution pour avoir dit qu'il avait vu le dit S. Du Calvet souvent en conférence avec le dit père floquet et l'autre homme qui était Jésuite. Marque de Nicolas Coquerel dit Jolybos,. affirmé devant moi aujourd'hui le 26 octobre 1784. F. Baby, C. P.:" (16)Le P. Carroll tenta-t-il d'influencer le clergé canadien, comme on l'en avait chargé? Mgr Henri Têtu le suppose lorsqu'il écrit dans Les évêques de Quëbec (322-3):
Les prêtres canadiens lui répondirent qu'ils se croyaient obligés d'observer leur serment de fidélité, et d'obéir aux instructions qu'ils avaient reçues de leur supérieur ecclésiastique, l'évêque de Québec; que d'ailleurs c'était mal choisir son temps que de venir exciter à à la révolte un peuple à qui l'Angleterre venait d'accorder des avantages réels peur la religion et pour l'administration des affaires civiles. "Le gouvernement britannique," lui dirent-ils, `protège et respecte les ministres de l'Église, il va jusqu'à rendre les honneurs militaires à nos cérémonies religieuses. Suivant le principe que la fidélité est due à la protection, le clergé ne peut enseigner la doctrine que la neutralité est compatible avec les devoirs envers le gouvernement établi." - On rappela à M. Carroll que la religion n'avait encore jamais été tolérée dans ;elles et telles des provinces insurgées; que les prêtres en étaient exclus sous des peines très sévères et que les missionnaires envoyés chez les Sauvages étaient traités avec rigueur et cruauté. On lui demanda aussi pourquoi le congrès, qu'il disait si bien disposé envers les catholiques avait fortement protesté à Londres contre la religion romaine et contre les avantages qu'on lui accordait en Canada. Enfin on l'assura, que si le peuple l'avait mis en oubli, les gens instruits se rappelaient encore des cruautés inouies et des perfidies sans nom exerces par les Américains envers la nation Acadienne, tache indélébile que vingt ans n'avaient pu laver et que les siècles eux-mêmes ne pourraient effacer de leur mémoire.Au mois de juin suivant (1776) le P. Floquet fut interdit par Mgr Briand. On met d'ordinaire cette disgrâce en relation avec la visite du P. Carroll à Montréal. Je voudrais reprendre l'examen de cette affaire, pour corriger de petites erreurs d'interprétation des documents connus et apporter de nouvelles lumières fournies par les documents inédits que nies recherches n'ont permis de trouver.
D'abord, la peine ecclésiastique que Mgr Briand infligea au P. Floquet ne fut pas la suspense a divins, comme l'a écrit Peter Guilday, (20) mais l'interdit personnel. Si, dans le cas, les deux peines revenaient au mème, il y a au moins une distinction théorique entre elles.
Quant au motif qui fit interdie le P. Floquet, Guilday dit (21) que ce fut sa désobéissance à un ordre de Mgr Briand de ne donner au prêtre américain aucune marque de courtoisie. Ce n'est pas tout à fait exact. Outre qu'il n'y a aucun document attestant l'existence d'un tel ordre, il y a lieu de croire que cette infraction n'était pas motif suffisant par luimême.. La véritable raison fut le scandale dont le P. Floquet se rendit coupable en administrant les sacrements, confession et communion pascale, à des canadiens rebelles, en quoi il enfreignait l'ordre donné par l'évêque de Québec. (22) Moses Hazen écrivant à Artill, le 20 avril 1776, disait en parant de ces rebelles: "A la vérité, selon toute apparence c'est avec difficulté que je les ai amenés à faire leur devoir, ce en quoi Pier Floquette m'a aidé en leur donnant l'absolution alors que tous les autres prêtres du puys la leur refusait, on l'appelle maintenant mon chapelain". (23)
Les faits sont racontés en détail dans une lettre de Montgolfier à Mgr Briand, du 17 juin 1776. (24)
Je viens au P. Floquet. Il est certainement bien coupable. et je n'entreprends pas sa défense. On en a beaucoup dit sur on compte qu'il ne méritait pas; mais aussi je sais d'ailleurs qu'on a passé sous silence bien des choses qui pourraient le charger. Je l'ai averti quelquefois en ami, et j'ai été longtemps incrédule sur beaucoup de choses dont on le chargeait, jusqu'à un dernier éclat arrivé le lundi d'après la semaine de Pâques. Trois habitants qui portaient publiquement les armes au service du Congrès et faisaient sentinelle aux portes de la ville, s'étant présentés ce jour-là à la communion, à la messe de M. Brasier, qui les connaissait, il leur refusa la communion, qu'il presumait pascale, sous prétexte qu'ils étaient étrangers et n'avaient point de billet de leur curé. Ils répondirent publiquement qu'ils étalent de la. paroisse du P. Floquet, qui les avait confessés; et lui ayant porté leurs plaintes, il les fit entrer dans son église, et leur donna la communion.Instruit de ce scandale, dont chacun raisonnait, je fus moi même trouver le Père. Il devait prêcher dans notre église le dimanche d'après. Je le remerciai pour toujours de ses sermons, au moins jusqu'à nouvel ordre, et lui déclarai que si je ne lui retirais pas entièrement vos pouvoirs, c'était par prudence, et par ménagement de sa Compagnie, que j'estime toujours; que le temps de la pâque étant passé, je pensais bien qu'il ne serait plus dans le cas de confesser les gens d'une étoffe semblable à ceux qu'il venait de passer, qui ordinairement ne se confessent pas plusieurs fois dans l'année, et que d'ailleurs j'étais bien persuadé qu'en tout autre article il exercerait utilement son ministère. L'affaire en est demeurée là. Mais au premier jour je lui intimera vos ordres.
Je ne suis pas tout à fait content du P. Huguet, missionnaire du Saut Saint Louis. Je ne connais pas assez les sentiments du P. Well, sur qui je n'ai point de soupçon. Le P. Gordon est toujours un excellent missionnaire, qui parle et qui agit avec droiture et prudence.
Quels étaient ces ordres que Montgolfier devait intimer au P. Floquez de la part de Mgr Briand? Nous n'avons malheureusement pas la lettre de Mgr Briand à Montgolfier. M. Gosselin, à qui j'ai emprunté le texte de la réponse de Montgolfier, ajoute ceci: (25) "On ne peut être surpris, après ce qu'on vient de lire que Mgr Briand, informé de tout se soit vu obligé d'interdire le P. Floquet, malgré la haute estime et l'affection qu'il avait pour la Compagnie de Jésus. C'était l'objet principal du message que M. Panet avait été chargé de remettre de sa part à Montgolfier." Je suis plutôt porté à croire que Mgr Briand enjoignait au P. Floquet de quitter la province ou de rétracter ses erreurs en chaire, et qu'en cas de refus, Montgolfier devait lui signifier son interdiction. le P. Floquet semble faire allusion à cela dans une lettre (26) qu'il écrivit aussitôt, 15 juin, à Mgr Briand pour se disculper. Il termine cette lettre en disant:On a pu constater par sa lettre, qu'il ne se reconnaissait pas coupable. L'interdit lui ouvrit les yeux. Il se rendit à Québec; sur l'ordre de Mgr Briand, disent De Courcy et Shea. (29) C'est de là que le 29 novembre 1776, il écrivit à l'évêque pour lui demander d'être relevé de sa peine:
Monseigneur, Pour satisfaire à ma conscience, je soussigné, confesse que les circonstances fâcheuses dans lesquelles je me suis trouvé hiver dernier, à Montréal, m'ont occasionné plusieurs fautes, dont je me repens sincèrement. Je supplie très humblement Votre Grandeur de me les pardonner et de lever l'interdit qu'elles m'ont attiré. Si j'obtiens cette grâce de Votre bonté, Monseigneur, j'espère que ma bonne conduite convaincra mes Supérieurs et le public, que je veux rendre, et travailler, selon mon état, à faire rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. A Québec, ce 29 novembre 1776. René Floquet. (30) Le P.
Floquet fait
figure d'exception, même parmi ses confrères. Mgr
Briand osait écrit aux Visitandines de Rennes pendant le
siège de Québec: "Les Jésuites enfermés
avec moi dans la ville se sont bien
conduits". (38) Dans les rangs du
clergé séculier, on compte à peine plus
d'une défection, celle de M. de Lotbinière: (39) "dont le nouveau scandale
ne surprit personne". (40) Les
prêtres suivirent fidèlement les instructions
de Mgr Briand. Celui-ci se montra intransigeant sur l'accomplissement
du devoir de fidélité envers le pouvoir établi. Et
l'on peut affirmer que
son énergique intervention dans ces circonstances difficiles est
le facteur
qui contrima le plus efficacement à maintenir le Canada dans
l'allégeance britannique. Il inaugura une ligne de conduite dont
ne se
départiront plus ses successeurs, notamment lors de la guerre
américaine
de 1812, lors des troubles de 1837, et lors de la
Confédération en 1867.
C'est cet homme irréductible que John Corroll était
chargé d'affronter.
On comprend qu'il n'ait pas dépassé Montréal,
convaincu qu'il était
d'avance de l'inanité d'une pareille mission.
1. Cf. Peter Guilday: The life and times
of John Carroll (New York, 1922), ch.
VI. 2. American
Catholic Historical Researches, XXIII (1906); Martin I. J.
Griffin, Catholics and the American Revolution, 3 vols. (Philadelphia,
1907-1911).
3. Guilday, 93
4. Arch. Can., Papiers
d'Etat, Q. 11, lettres du 7 juin et du 21 sept. 1775. 5. IV, 148.
6. Ibid., 151.
7. Ibid., 217.
8. Guilday, 94, note 5.
9. Special C-F.
10. Auguste Gosselin: L'Eglise du Canada
après la Conquête, deuxième partie
(Québec, 1917), p. 27.
11. Cf. A.M. Mignault, O.P.: La
résistance aux lois injustes et la doctrine
catholique (Montréal, 1921).
12. Guilday, 98.
13. Publié
par
Brantz Mayer, dans Maryland Historical Society, 1876, et par
Rowland: Life
and Correspondence of Charles Corroll of Carrollton (New-York,
1908).
14. Carroll ne résida pas chez les
Jésuites, comme l'écrit Gosselin, 69.
15. The
Jesuit
Relations (Thwaites),
LXXI, 294-5 C. de Rochemonteix, S.J.: Les
Jésuites et la Nouvelle-France au XVIIIe siècle, II,
217, note 1; American Catholic
Historical Researches, V, 63-68; XXIII, 297-303.
16. Arch. Can. Coll. Haldimand, B. 205, p.
301.
17. Life and times of the Most Rev. John
Carroll(New York, 1888), p. 151-2.
18. Griffin, II, 46. Cf., P. 37 supra.
19. P. 70
20. P. 102.
21. P. 103.
22. Gosselin, 8, 25; Rapport de
l'archiviste de la Province de Quebéc pour 1930,
111-113.
23. Arch. Can., Coll. Haldmimand, B. 27, P.
400.
24. Gosselin, 72-4.
25. P. 74.
26. Publiée par
le P. Auguste Careyon, S.J., dans le Bannissement des
Jésuites de
la Louisiane (Paris, 1865), 106-110; ou tome XIV des Documents
inéeits concernant la
Compagnie de Jésus (Poitiers, 1863-1885). 27. Montgolfier, dit; le lundi.
28. Carayon, 107-9.
29. American Cath. Hist. Researches,
XXIII, 297.
30. Carayon, 104.
31. P. 110.
32. Et non à Montréal, comme l'a
écrit Gosselin, 74, après C. de Rochemonteix,
217.
33. Archives de l'Archevêché de
Québec, Cartable Etats-Unis, VI, 42.
34. Arch. Can., Coll. Haldimand, B. 123, p.
164-5..
35. Arnold avait trahi la cause
américane.
36. Amer. Cath. Hist. Researches
XXIII, 301-2
37. Arch. Can. Coll. Haldimand, B. 56, p. 76.
38. Gosselin, 70.
39. American Cath.
Hist. Researches, XXIII, 97, 319.
40. Tétu, 334, note.